Comment intégrer les TIC dans les institutions éducative sans nuire à l'apprentissage des élèves?
3 Mai 2016
La grande majorité des élèves aiment lire à l’écran et exercer leur capacité d’écriture à l’aide d’un outil numérique. Les logiciels et les environnements numériques d’apprentissage, de plus en plus performants, créent une situation d’apprentissage qui respecte leur rythme et qui peut se produire en différents temps. Avec l’évolution rapide de ces outils et l’accessibilité qui est offerte aux étudiants, le travail de dernière minute devient une habitude pour plusieurs.
Lorsqu’on fait un travail de dernière minute, ça demande beaucoup d’énergie et de volonté et travailler sous pression n’est pas toujours bon. Pour plusieurs, la société actuelle, focalisée sur le présent, favorise la procrastination, néfaste pour son soi future. On devient plus vulnérables à la gratification immédiate, ce qui entraîne une incapacité à se projeter dans l’avenir et on a donc tendance à accorder moins d’importance à quelque chose qui paraît loin de nous.
Ensuite, il y a toujours une source de distraction dans notre entourage et non seulement la procrastination rend les gens plus bête et impuissant, mais elle gagne de l’espace. Pendant 10 ans, Piers Steel, psychologue canadien, a mené une enquête sur ce sujet. Selon lui, en 1978, seulement 5% d'Américains se disaient procrastinateurs, mais ils sont aujourd'hui près de 30%. Mais qu’est-ce qui fait en sorte que tant d’étudiants remettent leur tâches à plus tard? Selon Steel, la raison est simple puisqu’elle prend la forme d'un iPad, d'une télé, d'une console de jeu, d'un lecteur de DVD, ça dépend des cas. Il ne faut surtout pas oublier qu’un travail peut prendre beaucoup plus de temps que prévu et si on remet celui-ci à plus tard, les risques d’échec sont assez gros.
